Blog

Quatuor de violoncelle OMACELLO

par Robert Laino 09 nov., 2018
Le contenu du corps de votre post est inséré ici. Pour apporter des modifications, cliquez sur le texte par défaut et supprimez-le, puis commencez à saisir votre propre texte (ou collez votre propre texte à partir d'une autre source).
Pour contrôler la couleur ou la taille de ce texte, modifiez les couleurs globales ou la taille du texte dans la section « Design » du menu gauche de l'éditeur.
par Omacello 30 juin, 2018
Pour les 20 ans du domaine concert le 30 juin 2018

par Omacello 30 nov., 2012
Petite salle du CARRE LEON GAUMONT Route du plan de la tour STE MAXIME 
Des cordes en liberté à Sainte Maxime le vendredi 16 novembre 2012.
Le quatuor exclusivement féminin, mais ce n'est pas là sa principale particularité: Omacello ne rassemble que des violoncellistes qui, en plus ne limitent pas leur répertoire au classique; Leurs interprétations des beatles et autres valent aussi le détour.
Les quatre filles ont su ouvrir la musique classique à un large public.
par omacello 07 nov., 2011

Salle située quai des Lices Berthelot, en face du Lycée polyvalent A.Benoit

Prix d’entrée     plein tarif : 20€, adhérents : 15€, gratuit pour les moins de 16 ans

Boismortier Haendel Ferrat Gershwin Galliano Rakof Morricone

                                                    Omacello : à déguster sans modération

 

                      Elles se prénomment Odile, Magali, Laura et Nerte, elles ont en commun une passion, le violoncelle, et des goûts musicaux à l’évidence éclectiques. De leur rencontre en 2000 est né le quatuor Omacello  (O.Bergia, M.Ferretti, L.Laino, N.Dunan) que Musidances accueille, à la Salle  de la Congrégation de l’Isle sur la Sorgue (1), le dimanche 27 novembre à 16 heures  (heure d’hiver oblige !!) pour le dernier concert de la saison 2011.

                      Eclectique et non-conformiste, leur programme l’est assurément. Jugez-en par vous-même… Il commence par des transcriptions de deux arias célèbres de ce maître incontesté de la musique baroque que fût Georg Friedrich Haendel  (1685-1759) : L’arrivée de la Reine de Saba , introductif du troisième acte de l’oratorio Salomon  (1748) et le très beau Lascia ch’io pianga  extrait du deuxième acte de l’opéra Rinaldo  (1711). Leur font suite deux pièces d’auteurs aujourd’hui oubliés : l’une est un arrangement de la Sonate  en la mineur  de Joseph Bodin de Boismortier  ( 1689-1755), compositeur et flûtiste français fort prisé de son vivant, l’autre, La Poesia , est une œuvre pour quatre violoncelles signée Saverio Mercadante  (1795-1870), figure marquante de l’opéra italien du 19ème siècle. Les deux morceaux, sur lesquels s’achèvent la première partie, appartiennent à la musique contemporaine : avec Ballade et Song  du russe Nicolaï Rakov  (1908-1990), également violoniste et chef d’orchestre, et   Invocation and Dances   pour quatre violoncelles de l’américain Joshua Missal  (1916- ), Omacello donne à entendre des pièces connues des seuls initiés et pourtant dignes du même intérêt que les précédentes….

                      La deuxième partie débute par des arrangements de trois standards incontournables du jazz : l’illustrissime Summertime que George Gershwin  (1898-1937) composa, en 1935, pour son opéra Porgy and Bess , l’emblématique Moonlight Serenade  de Glenn Miller (1904-1944) et   Fly me   to   the Moon   rendu célèbre, entre autres, par Franck Sinatra et signé, paroles et musique, Bart Howard  (1915-2004). Du jazz au tango, il n’y a qu’un pas que nos concertistes franchissent avec Richard Galliano  (1950- ) et son Tango pour Claude , en hommage à Claude Nougaro dont il fut l’accompagnateur et l’ami… Suivent trois transcriptions de célèbres musiques de film, rappelant opportunément la qualité atteinte par les maîtres du genre : La liste de Schindler  (1993) de John   Williams  (1932- ), Mission  (1986), le film aux six oscars dont celui de la meilleure musique, et   Le bon,   la brute et le truand  (1966) d’Ennio Morricone  (1928- ). Le concert se termine sur un arrangement de quatre chansons de Jean Ferrat  (1930-2010) et une version pour violoncelles de Nothing else   matters , grand succès du groupe américain de hard rock Metallica ;  est-il besoin de préciser que cette ballade détonne quelque peu au sein des compositions habituelles de cette formation !!

                      De quoi satisfaire tous les goûts, ne trouvez-vous pas ?

Share by: